La Part des Anges de Bruno Combes

Un homme marié qui rencontre une femme, qui lui plaît mais qui n'est pas son épouse, qui n'est pas la mère de son enfant, qui n'est pas celle avec qui il vit ...

Cette rencontre n'est pas au centre du livre mais elle m'a fait vibrer.

Que va-t-il se passer ? Saura-t-il résister ? Son amour sera-t-il plus fort que son désir ?

Citation 1 :

"Hugo était troublé par Sarah. Depuis cette soirée de la veille passée chez la charmante Irlandaise, il ne pouvait s'empêcher de penser à elle. Lorsqu'il se coucha, ce ne furent pas l'image de son fils, d'Émilie ou de Lisa, ni le souvenir des bons moments qu'ils avaient pu vivre tous les trois qui l'apaisèrent, cette fois. Ses dernières pensées furent pour Sarah, l'éclat de ses yeux, sa démarche et les courbes de son corps. Il se sentait honteux.

Ce qui le tourmentait le plus, ce n'était pas la réaction, bien légitime, de sa femme, il lui avait déjà pardonné ses cris de la veille. Non, l'attirance qu'il éprouvait pour cette Irlandaise, son esprit la refusait. Il n'avait pas le droit d'être tenté par une autre femme que Lisa, la mère de ses enfants. Même si leurs relations intimes étaient devenues quasi-inexistantes, il ne s'autorisait pas à vivre une aventure.

Mais Hugo était un homme, simplement un homme, avec des désirs et des besoins. Si, sur le plan professionnel, il avait déjà franchi le pas et choisi l'avenir pour tenter de fuir cette ancienne vie, sur le plan personnel, il n'avait rien imaginé, rien prévu. Mais une charmante Irlandaise était passée par là et avait éveillé en lui cette envie de renouveau, cette soif de vivre pleinement. Ce matin-là, en partant pour son cabinet, Hugo pensa au moment où Sarah pousserait la porte de son bureau pour, comme elle le lui avait proposé la veille, discuter des vertus des plantes médicinales ..."

Citation 2 :

"Bien sûr cette femme l'attirait, bien sûr les relations intimes avec Lisa étaient devenues quasi-inexistantes, bien sûr il n'avait qu'un mot à dire et Sarah tomberait avec plaisir dans ses bras. Bien sûr ... Et que se passerait-il une fois assouvi ce plaisir purement charnel ? Hugo le savait : rien d'autre que l'envie de succomber à nouveau, par facilité, mais il n'imaginait aucun avenir avec Sarah. Une culpabilité commençait à naître dans son esprit. S'il existait encore un infime espoir de sauver ou de réinventer l'amour qu'il éprouvait pour Lisa, il se devait d'être clair avec la séduisante Irlandaise."

Citation 3 :

"Il allait réorganiser sa vie professionnelle afin de consacrer plus de temps à sa famille. Il savait que le chemin serait encore long et semé d'embûches pour lui comme pour Lisa. Il lui était parfois arrivé de penser que son couple avait trop souffert pour qu'il puisse envisager un avenir, mais là, son caractère de battant prenait le dessus et il se concentrait sur les bonheurs que la vie pouvait offrir, comme ces deux jours loin de Véminan."

Citation 4 :

"Ils se turent tout le long du couloir de l'hôtel, pus Hugo glissa la carte magnétique dans la serrure et invita sa femme à entrer. Lisa s'approcha de la baie vitrée, fixant l'immensité tandis que son mari se collait contre son dos. Elle bascula la tête en arrière, offrant son cou aux baisers de son mari. Lentement, il fit glisser la fermeture Éclair de sa robe, qui tomba par terre. Lisa se retourna et alla s'allonger sur le lit. Elle tendit la main, invitant Hugo à la rejoindre.

La nuit leur appartenait."

Alors ? Ce n'est pas beau, l'amour ?

Autres citations :

"Se pardonner ce n'est pas oublier, c'est décider de se tourner vers la vie."

"La vie est un perpétuel va-et-vient entre l'ombre et la lumière. Aux nuits d'orage succèdent les matins ensoleillés, au désespoir, les plus belles attentes.

La victoire viendra toujours après la défaite.

Nous n'y pouvons rien, c'est ainsi, le temps qui passe nous offre des sourires ou des cris de haine, du mépris ou de l'estime.

La vie est tout à la fois, des rires et des larmes."

"Il faut du courage pour tenir debout lorsque la vie s'acharne.

Ne pas hésiter à se battre et se dire que quelqu'un, quelque part, a besoin de nous. S'imaginer qu'il est là, qu'il nous attend.

Inlassablement se répéter que la solitude ne sera pas notre seule compagne de voyage. Se persuader que le manque s'estompera.

Se forcer, résister et tenir debout !"

"Il y a des rencontres qui nous amusent, certaines qui nous rassurent, d'autres rares, qui nous élèvent.

Il y a aussi toutes celles que l'on espère, prêtes à bondir de leur cachette avec leur lot de surprises et d'inattendus.

Et puis, il existe l'unique rencontre, celle dont on ne soupçonne pas l'existence. Elle est là, patiente, elle attend tel un guide pour nous conduire vers la lumière. On ne la voit pas, on ne l'entend pas, mais au fond qu'importe !

Elle saura nous faire signe."

"Quand nous étions des enfants, on a tenté de nous faire croire qu'un jour nous deviendrons des êtres responsables dans un monde d'adultes.

Mais un adulte, qu'est-ce que c'est ? Simplement un enfant qui tente de vivre avec ses failles et ses blessures à la recherche d'un hypothétique bonheur.

Alors restons des enfants, car il n'y a rien de plus sincère que les cris d'un nourrisson quand il a faim ou les éclats de rire d'un gamin quand il joue, et rien de plus hypocrite que le sourire d'un adulte quand il veut parvenir à ses fins."

"N'oublie jamais que, quelle que soit la détresse de la nuit, il existera toujours un lever de soleil.

Si la solitude te colle trop à la peau, souviens-toi que quelqu'un t'attend au hasard du chemin.

N'oublie jamais que le malheur n'est qu'un passage, et le bonheur, la recherche de toute une existence.

Si tes pensées s'égarent vers l'abandon, souviens-toi qu'à cet instant quelqu'un pense à toi.

N'oublie jamais, non, n'oublie jamais la puissance de la vie et la force de l'espoir."

"Les épreuves ne se comparent pas, elles se vivent et se surmontent."

"Les événements que chacune de nous a vécus font partie de nous. Ils sont à la fois notre force et notre faiblesse."

"La vraie richesse, ce n'est pas de trouver de l'or, c'est de transformer ce que l'on a en or ! Ton trésor, fabrique-le toi-même."